LIRE UNE SAISON
► AVEC
Laurie Bellanca, mise en scène et direction d'acteur
► ATELIER ACCOMPAGNÉ PAR
Youness Anzane, dramaturgie et voix, Clarissa Baumann, chorégraphie et Adrienne Orssaud, traduction
► LES MARDIS
15 et 22 oct. ; 5, 12, 26 nov. ; 3 et 17 déc., 28 janv.,
11 et 18 fév. ; 4, 18, 25 mars ; 1er et 15 avril
+ 3 temps forts :
- ven. 15, sam. 16 et dim. 17 nov.
- ven. 4, sam. 5 et dim. 6 avril
- mer. 30 avril au lun. 5 mai (générale)
mar. et ven. 18h-21h / sam. 13h-19h / dim. 10h-17h
► Représentations
Mar. 6 et et mer. 7 mai à 19h15 à La Vignette
► TARIFS
Étudiants : 30€ + 15€ LPV*
Réduit : 75€ + 30€
Plein : 120€ + 45€ LPV
*Laissez-Passer Vignette (LPV)
Du 15/10/24 au 07/05/25► SÉMINAIRE DE PRÉSENTATION MERCREDI 25 SEPTEMBRE À 18H AU STUDIO LA VIGNETTE
Fantômes et futurs de nos écoutes
Traverser les littératures présentes dans la saison 24-25 de La Vignette : textes dramatiques, intuitions dramaturgiques, poèmes voisins, essais en écho, paroles de chanson, fondements théoriques ou bien encore d’autres langues inscrites au creux des gestes des créations. À partir de ces matériaux, nous fabriquerons une bibliothèque transversale dont nous poursuivrons l’élaboration par nos collectes avoisinantes. Et dans ce lieu imaginaire, il s’agira de donner la possibilité aux lecteur.ice.s que nous sommes de devenir par la voix, le jeu et l’incarnation des textes, de possibles acteur.ice.s de nos écoutes. Lire et sentir entre les textes et les lignes ce qui se trame dans un espace tissé de nos attentions, autrement dit faire place à l’écoute. Chaque artiste invité.e dans cette saison - pour faire advenir sa pièce - a puisé, manipulé, détourné, inventé des littératures, imposantes ou très légères, originales ou traduites, faites de fictions ou d’archives… Une somme d’objets et d’intuitions dont nous tenterons, non pas de faire la généalogie, mais au contraire de poursuivre l’élan.
L’écoute est peut-être l’activité la plus discrète qui soit. C’est à peine une
activité : une passivité, dit-on, une manière d’être affecté qui semble vouée
à passer inaperçue. Quelqu’un qui écoute, ça ne s’entend pas.
—Écoute, une histoire de nos oreilles, Peter Szendy
Envisager ainsi - au sein d’un corpus en mouvement - l’arpentage infini que trace l’expérience de spectateur.ice et le terrain d’invention qu’il permet. Et c’est précisément le jeu que nous nous proposerons d’avoir ensemble lors de cette saison qui fait, entre autres, la part belle à l’articulation entre musique et narrations.
Porter attention à nos expériences d’écoute via la lecture à haute voix, la musicalité des mots, la présence des corps et la traduction des langues. En s’appuyant sur ce qui est, tout contre ce qui traverse le temps : les contextes politiques comme les affects. Autrement dit, faire parler les littératures, qu’elles soient populaires, savantes, partiellement saisies, abandonnées sur une table de chevet ou brandies devant soi.
Nous tenterons ensemble d’entendre ce qui parfois dans les mots « parle » à voix basse.
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