Projection
29 avr 2024

Cycle CinéCampus #5 - 23/24

L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot
Cinéma Utopia
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INFORMATIONS
Lundi 29 avril à 20h - cinéma Utopia
► Tarif Utopia

PROJECTION : L'ENFER D'HENRI-GEORGES CLOUZOT, de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea (2009)
dans le cadre du cycle CinéCampus

Lundi 29 avril à 20h
Suivie d’une murder party afin de vous plonger dans l’univers de Clouzot et du tournage de son film inachevé

 

▬▬ SYNOPSIS
En 1964, Henri-Georges Clouzot choisit Romy Schneider, 26 ans, et Serge Reggiani, 42 ans, pour être les vedettes de L'Enfer. Un projet énigmatique et insolite, un budget illimité, un film qui devait être un "événement" cinématographique à sa sortie. Mais après 3 semaines de tournage, le drame. Le projet est interrompu, et les images que l'on disait "incroyables" ne seront jamais dévoilées.
Ces images, oubliées depuis un demi-siècle, ont été retrouvées et elles sont plus époustouflantes que la légende l'avait prédit.
Elles racontent un film unique, la folie et la jalousie filmées en caméra subjective, l'histoire d'un tournage maudit et celle d'Henri-Georges Clouzot qui avait laissé libre cours à son génie de cinéaste.
Jamais Romy n'a été aussi belle et hypnotique. Jamais un auteur n'aura été aussi proche et fusionnel avec le héros qu'il a inventé.
Serge Bromberg et Ruxandra Medrea réussissent ici une "recomposition" de l'oeuvre disparue, créant un nouveau film qui raconte l'histoire de ce naufrage magnifique et qui permet au projet d'exister enfin.

 

▬▬ HENRI-GEORGES CLOUZOT

Henri-Georges Clouzot, né à Niort en 1907, souhaite entrer à l'École Navale de Brest mais y est refusé à cause de sa myopie. Poussé par ses parents, il essaye le droit puis Sciences-po, mais son milieu modeste lui interdit ces études. Il commence sa carrière professionnelle un peu par hasard à la maison Osso, signant des adaptations, des découpages, des dialogues, réalisant des versions françaises de films allemands puis signant des scénarios, comme ceux des Inconnus dans la maison (Henri Decoin) et du Dernier des six (Georges Lacombe) qui l'imposent, avant même qu'il ne devienne cinéaste, comme un spécialiste du cinéma policier. Passant à la réalisation en 1942 avec L'Assassin habite au 21, il est rapidement reconnu pour ses talents de directeur d'acteurs et la précision maniaque de sa mise en scène.
Il rencontre des difficultés après la Libération à cause de la noirceur du Corbeau qui lui vaut quelques années d'interdiction d'exercice. Après cette courte éclipse, il revient sur le devant de la scène avec Quai des orfèvres, Le Salaire de la peur, Les Diaboliques... autant d'œuvres marquantes du cinéma français d'après-guerre.
La fin de sa carrière est accueillie plus froidement par le public mais aussi par la critique, qu'elle soit institutionnelle ou dans le courant de la Nouvelle Vague. Clouzot se tuera à la tâche en essayant de monter son grand projet, L'Enfer. Il s'éteint en 1977 à l'âge de soixante-dix ans, terrassé par une crise cardiaque alors qu'il écoutait La Damnation de Faust. Son doigt pointait sur le livret ce passage : « Mon faible cœur s'arrête, puis se glace aussitôt. »

 

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Un événement CCU, accueilli par le cinéma Utopia.

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